ILERI
Interview d’alumni – Analyste au Ministère de l’Intérieur

J’étudie l’évolution géopolitique de certains pays ainsi que la conjoncture politique globale de certaines régions et j’écris des notes et rapports sur ces sujets. C’est principalement des activités de veille pays et d’analyse risque pays. Je ne le savais pas avant, mais j’ai bien fait d’avoir fait deux mémoires ! La méthode de rédaction est différente, mais c’est l’esprit de synthèse, de recherche et la capacité à confronter des informations, qui se retrouvent dans ce travail.

On m’avait conseillé d’envoyer des candidatures spontanées en ligne, donc c’est ce que j’ai fait sur le site du Ministère de l’Intérieur. J’ai envoyé une candidature spontanée en janvier 2016 et j’ai été recontacté trois mois après.

Je suis arrivé à l’ILERI après deux années de licence de droit à la Sorbonne. Je me suis rendu compte que ce parcours totalement juridique ne me plaisait pas. C’est l’ouverture à l’étranger de l’ILERI qui m’a vraiment séduit, notamment la possibilité de partir pour un semestre à l’étranger en première année de Master. Je suis parti à l’Université de Limerick et j’ai intégré ensuite le Master 2 en Sécurité Internationale et Défense de l’ILERI. 

L’ILERI m’a beaucoup apporté sur les capacités d’analyse et de rédaction. On est constamment dans ce type de travaux, que ce soit pour les exposés, les papiers à rendre.

On développe une énorme culture des relations internationales, ce qui fait que lorsque l’on arrive dans le genre de service où je travaille, on est au courant des sujets abordés. 

Les cours de droit international, droit des minorités, et conflits ethniques m’ont été très utiles, sans oublier les langues ! L’anglais est maintenant la base quoi qu’il arrive, et maîtriser des langues étrangères est une valeur ajoutée très importante. 

Faites des stages ! Ça donne un premier aperçu du monde du travail et ça introduit à l’importance de communiquer avec ses collègues. Ça permet aussi de situer le milieu dans lequel on souhaite travailler. Ne sous-estimez pas les mémoires et faites-les sur des sujets sur lesquels vous souhaitez travailler plus tard.


 

Propos recueillis en mai 2017