Pour la première fois en vingt ans, les Algériens descendent dans la rue. Cette contestation historique a été déclenchée par la décision d’Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat, lors de la présidentielle prévue le 18 avril prochain et alors que l’actuel président, victime d’un accident vasculaire cérébral en 2013, n’a fait que de rares apparitions publiques depuis cette date. Sa démission annoncée le mercredi 3 avril ouvre un nouveau pan de l’histoire de l’Algérie. Quels chemins s’ouvrent devant l’Algérie ? Quels impacts sur les relations franco-algeriennes ?