Plot for Peace dévoile l’histoire du “complot” ayant conduit à la libération de Nelson Mandela. Pour la première fois, des chefs d’État, des généraux, des diplomates et des espions témoignent. L’improbable clé pour ouvrir la cellule de Mandela a été un mystérieux homme d’affaires français. Son nom de code : “Monsieur Jacques”.
“En 1981, en arrivant en Afrique du Sud, on avait le sentiment de débarquer sur une autre planète. Je me suis demande comment les blancs pouvaient ne pas se rendre compte qu’à moins d’accepter le partage du pays, à moins de changer et de tendre la main aux noirs, ils allaient être jetés à la mer. ”
Jean-Yves Ollivier, alias “Monsieur Jacques”, est au cœur d’une action haletante, menée dans le secret le plus absolu. Pour certains, comme Thabo Mbeki ou des pourfendeurs de la “diplomatie parallèle”, il n’a été qu’un briseur de sanctions ou un espion français. Pour d’autres, comme Winnie Mandela ou Joaquim Chissano, il a été au contraire un ami sûr et un visionnaire audacieux. Le fait est qu’il est le seul à avoir été décore à la fois par le président jusqu’au-boutiste du pays de l’apartheid, P.W. Botha, et par Nelson Mandela.