À la suite des condamnations à l’encontre de l’ancien président des États-Unis, celui-ci vient d’être reconnu coupable dans un troisième procès, dans lequel il comparaît pour la falsification de documents financiers pour un versement à l’actrice pornographique “Stormy Daniels » en 2016.
Le principal chef d’accusation reporte sur le fait de la dissimilation du virement fait par l’avocat principal de Donald Trump, M. Cohen. Ce dernier avait fait modifier des documents financiers afin que le virement apparaisse comme « frais juridique » dans les documents de comptabilité.
La justice reproche à D. Trump, que le virement avait eu lieu peu de temps avant l’élection présidentielle de 2016, aboutissant à son arrivée au pouvoir. Les soupçons d’un impact majeur de ce silence dans la campagne présidentielle sont donc considérables.
L’État de New-York, où se déroule le procès, l’a reconnu coupable de « tentatives de violations des lois électorales » et peut encourir une peine maximale de quatre ans de prison, même si les risques de l’application de cette peine restent faibles.
En parallèle de cela, l’État de Géorgie poursuit un procès à l’encontre de l’ex-président, pour avoir intenté le bon déroulement des élections de 2020. Ce dernier est accusé d’avoir mis la pression au responsable électoral Républicains de Géorgie pour « trouver 12 000 » voix pour gagner l’État face aux Démocrates.
L’issu du procès, qui aurait pu se solder par une impossibilité d’élection pour l’homme d'affaires, vient d’être suspendu jusqu’à octobre 2024, ne laissant pas assez de temps pour un jugement avant le 5 novembre 2024, date des élections. Fani Willis, procureure de Géorgie, a entretenu une liaison avec l’un des juristes de l’affaire, la plaçant donc dans un conflit d’intérêts, et l’empêchant d’avoir la pleine neutralité nécessaire.
Le sort du président américain sera donc connu à l’issue des élections de 2024, laissant présager de nombreux événements à venir.