Le protectionnisme, c'est comme poser des cadenas pour protéger l’économie nationale 🔐 : vous contrôlez qui y a accès et à quel prix. Concrètement, ça se traduit par des tarifs douaniers qui font grimper les prix des produits importés, des quotas qui limitent les quantités, ou encore des normes techniques taillées sur mesure pour favoriser les producteurs locaux.
Mais attention, ce n'est pas une invention du 21e siècle ! De Colbert, ministre de Louis XIV qui chouchoutait les manufactures françaises, à Trump et son "America First", le protectionnisme a toujours eu ses adeptes. La différence ? Aujourd'hui, il fait son come-back dans un monde hyper-connecté, et ça change la donne.
Prenez les États-Unis sous Trump : taxes sur l'acier et l'aluminium, bras de fer avec la Chine... Du pain béni pour les usines américaines, mais une migraine pour les consommateurs et les partenaires commerciaux 🤯. La Chine a riposté, l'Europe s'est retrouvée prise entre deux feux, et nous voilà avec une guerre commerciale mondiale.
Et comme si ça ne suffisait pas, la pandémie de Covid-19 a mis en lumière notre dépendance aux chaînes d'approvisionnement mondiales. Résultat ? Un élan protectionniste renforcé, avec des pays qui cherchent à rapatrier leurs industries stratégiques. L'invasion de l'Ukraine par la Russie n'a fait qu'accélérer cette tendance, transformant le commerce en arme géopolitique 🌍.