La Hongrie va prendre la présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne.
Son slogan « Make Europe Great Again » fait beaucoup parler, car il rappelle celui de Donald Trump lors des élections présidentielles dernières. Le logo représente un rubiks’cub qui d’après le ministre des Affaires européennes hongrois Janos Boka, associé au slogan, « manifeste l’espoir qu’ensemble, nous devrions être plus forts qu’individuellement, mais que nous devrions être autorisés à rester ce que nous sommes lorsque nous nous réunissons. »
Pendant les six prochains mois, la Hongrie va pouvoir définir les priorités et l’agenda politique. Il est déjà annoncé que la Hongrie introduirait un nouvel accord agricole compétitif « centré sur les agriculteurs », et porterait son attention sur les sujets de protection aux frontières, des causes profondes de la migration et des politiques de retour plus efficaces.
La loi pour la restauration des écosystèmes, prévue dans le Pacte vert européen, a été votée lundi 17 juin par les ministres de l’environnement des Etats membres.
Pour être acceptée cette loi devait réunir les votes d’au moins 15 pays représentant 65 % de la population de l’UE.
Jusqu’à lundi, la Suède, les Pays-Bas et l’Italie avaient prévu de voter contre et la Belgique, la Pologne, la Finlande, la Hongrie et l’Autriche avaient prévu de s’abstenir. Seulement Léonore Gewessler, ministre de l’environnement autrichienne a voté pour, contre l’avis de son gouvernement.
Le Chancelier autrichien, Karl Nehammer, a déclaré que « l’Autriche va déposer un recours en annulation devant la Cour de justice de l’Union européenne ».
Mardi 18 juin, le Parlement suédois a accepté un accord de défense avec les Etats-Unis, à une large majorité. Cet accord permet aux forces américaines d’accéder à 17 bases de défense suédoises et de stocker des équipement militaires, armes et munitions dans le pays.
Les opposants arguent que l’accord ne parle pas assez du fait que les Suédois ne veulent pas d'arme nucléaire sur leur sol. Alors même que l’entrée dans l’OTAN est déjà en rupture avec une politique de défense de non-alignement militaire.
Les dirigeants de l’UE se sont entretenus lundi 17 juin pour discuter des noms des candidats aux postes clés de l’Union Européenne. Aucun accord n’a été validé, il faudra donc attendre le sommet prévu aux 27 et 28 juin pour une décision finale. Jusqu’à présent, il y a un consensus entre Ursula von der Leyen pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, la ministre estonienne Kaja Kallas pour la tête de la diplomatie et l’ex-chef de gouvernement socialiste portugais Antonio Costa pour la présidence du Conseil de l’UE.
Roberta Metsola, d’origine maltaise, est la favorite pour reprendre le poste de présidente du Parlement européen.
Le projet Meta AI qui devait être lancé le 26 juin en Europe prendra du retard, pour cause, l’UE refuse que Meta se serve des données de ses utilisateurs pour nourrir son IA, ou tout du moins rendre le choix optionnel.
Partout, ailleurs, le projet sera lancé dans les dates annoncées.
En France, après l’annonce choc de la dissolution de l’Assemblée nationale et des multiples rebondissements sur la scène politique française, beaucoup s’attendent à ce que les deux extrêmes qui s’affrontent pour les législatives n’arrivent pas au bout à une victoire sonnante sur l’autre.
Si les institutions se retrouvent bloquées, à cause, de l’impasse du vote, le président Macron a deux solutions. La première est qu’il démissionne, seulement, il a déjà fait savoir qu’il ne choisirait pas cette voie-là. La deuxième se trouve à l’article 16 de la Constitution qui permet au président en cas de « menace insurrectionnelle, susceptible de remettre en cause l’intégrité du territoire ou l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics » de recevoir les pleins pouvoirs pendant une durée indéterminée. Au bout de 30 jours, les oppositions peuvent saisir le Conseil constitutionnel qui doit statuer de la validité ou non de cet article. Le Conseil a 60 jours pour décider si son usage est toujours justifié.
Cet article n’a été utilisé qu’une seule fois sous la Vème république, en 1961 sous De Gaulle après la tentative de putsch des généraux.