Portrait d’étudiant – Découvrez les stages de Loïck

06.04.2023

Gabriel : Quel a été ton parcours scolaire .


Loïck : au lycée, j’ai suivi les spécialités HGGSP (Histoire, Géographie, Géopolitique, Sciences Politiques), SES (Sciences économiques et Sociales) et LLCE (Langues, Littératures et Cultures étrangères) et une option Prépa Sciences Po durant les week-ends. En parallèle et durant les vacances scolaires, je faisais diverses préparations à Sciences Po, telles qu’avec TREMPLIN IEP Paris, ou encore à IPESUP Paris (Institut Privé de préparation aux études Supérieures). Par ailleurs, j’ai également suivi des formations durant la terminale avec l’ILERI Paris, notamment le stage intensif de préparation à la spécialité HGGSP du baccalauréat, ou encore le module Moyen-Orient.


G : pourquoi avoir choisi l’ILERI ?

L : les domaines de la géopolitique, de la diplomatie et des relations internationales m’intéressent particulièrement et sont ceux que je retrouve à l’ILERI. En effet, je savais déjà en Terminale que je souhaiterais me spécialiser dans ceux-ci. Je me suis d’abord dirigé vers les IEP de Sciences Po, mais le cursus était à mon sens trop général et pas assez axé sur ces domaines.


Ces raisons ont fait qu’ILERI est devenu mon premier choix. Je m’oriente pour intégrer le corps diplomatique et les Ambassades en particulier, où je pourrai travailler avec des personnes aussi passionnées que moi dans un lieu mêlant à la fois diplomatie et missions de représentation de l’Etat.


G : Quelles sont les structures de tes stages ?

L : J’ai pour le moment effectué deux stages. Le premier auprès d’un député, et le deuxième au sein d’une préfecture, et plus particulièrement au Bureau de la Réglementation Générale et des Élections (BRGE). J’en effectuerai un troisième au Sénat en septembre pour compléter les deux premiers.


G : Quelles furent tes motivations pour ces stages ?

L : Ces stages me permettent d’avoir une vue d’ensemble des institutions et de la représentation de l’Etat grâce à l’Assemblée nationale, le Sénat et la Préfecture. Mes motivations étaient surtout de tenter de découvrir le travail d’un député, d’un sénateur et la diversité des missions qu’effectuent les préfectures. Aussi, j’ai préféré réaliser mes stages en France cette année, du fait de l’instabilité du contexte sanitaire, mais aussi dans le but de préparer des stages à l’étranger dans le cadre de mon B2.


G : Quelles sont tes missions ?


L : Au sein de mon stage avec le député, j’assistais l’attaché parlementaire dans son travail auprès du député ainsi que pour la campagne législative. Je m’employais notamment à organiser des événements, tels des rassemblements, des conférences ou encore tourner des vidéos pour développer l’aspect numérique. J’étais mis à contribution sur beaucoup de projets et j’exposais mon point de vue afin d’apporter quelques améliorations sur ces derniers. Et bien que je n’y sois plus en stage, je continue de suivre tous les événements que j’ai pu organiser pour assurer leur bon déroulé.


À la préfecture, j’ai d’abord concentré mon travail sur les élections législatives. Ces missions ont par exemple été la rédaction de diverses fiches, notes et mails mais aussi la participation aux soirées électorales et aux représentations de la préfecture à des commissions relatives aux élections. Aussi, j’ai pu travailler dans le domaine associatif, et apporter une plus-value aux agents du fait que j’ai très souvent travaillé dans des associations. De manière plus globale, j’ai participé à diverses missions, telles que la délivrance de CNI / Passeports, le contrôle d’auto-école, ou encore la préparation des déplacements du Préfet par exemple. Enfin, j’ai pu découvrir les autres bureaux de la préfecture, et par exemple ceux liés au domaine de la sécurité, qui m’étaient familiers du fait de mon expérience en tant que sapeur-pompier.


G : Qu’en as-tu retiré ?


L : En plus de développer des compétences personnelles j’ai pu grâce à ces stages découvrir ces institutions de l’intérieur. J’ai tenté de comprendre au mieux ces environnements, dans le but de me forger ma propre opinion. Rencontrer et côtoyer des personnes avec des profils très différents tels qu’issus du monde politique, ou encore du milieu des hauts-fonctionnaires a été une chance, d’autant plus qu’elles ont toujours tenté de me transmettre leur passion et de précieux conseils, ce qui n’a pas de prix.